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Fin de la conférence de deux jours organisée à Sarajevo pour célébrer le vingtième anniversaire du TPIY

TRIBUNAL
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
(Destiné exclusivement à l’usage des médias. Document non officiel.)
La Haye, le 28 novembre 2013
CS/PR1589f

Fin de la conférence de deux jours organisée à Sarajevo pour célébrer le vingtième anniversaire du TPIY

Hier a pris fin la conférence de deux jours qui s’est tenue à Sarajevo dans le cadre des événements organisés cette année pour célébrer le vingtième anniversaire du Tribunal. Plus de 200 participants de Bosnie-Herzégovine et d’autres pays se sont réunis pour discuter de certains aspects de l’héritage du Tribunal en ex-Yougoslavie.

Le discours d’ouverture de la conférence a été prononcé par le Juge Theodor Meron, Président du Tribunal. « Rien de ce que nous avons accompli à La Haye n’aurait été possible sans [...] les efforts, l’engagement et le courage constants des hommes et des femmes de Sarajevo et d’ailleurs en ex-Yougoslavie. Je souhaite aujourd’hui rendre hommage à leurs contributions au travail du TPIY ces vingt dernières années. »

La première journée a été consacrée à des réunions de travail, suivie de rencontres et de discussions avec le public. Les points suivants ont été notamment abordés au cours des réunions et des tables rondes : les réalisations d’ensemble du TPIY et les difficultés auxquelles il a été confronté ; son soutien à l’état de droit dans la région ; les mécanismes de protection des victimes et des témoins dans les procès pour crimes de guerre ; et l’importance de l’accès des populations de l’ex-Yougoslavie aux documents du TPIY.

« Pour nous du TPIY, cette conférence n’avait pas pour but de parler, mais d’écouter, de vous écouter, vous qui vivez dans les pays de l’ex-Yougoslavie, de savoir comment vous souhaitez aller de l’avant et bâtir sur les travaux réalisés par le Tribunal ces vingt dernières années. Je pense et j’espère que les idées que nous tous avons partagées, approfondies et affinées ici pendant la conférence, à propos de la protection des témoins, de l’accès aux archives judiciaires du Tribunal et de la question cruciale de l’indemnisation des victimes, prendront corps ici, en ex-Yougoslavie, et serviront de fondement aux travaux à réaliser ces vingt prochaines années. », a conclu Kate Mackintosh, Greffier adjoint du Tribunal.

Ont notamment assisté à la conférence, outre de hauts représentants du Tribunal, Bakir Izetbegović, membre de la Présidence de Bosnie-Herzégovine, Meddžida Kreso, Présidente de la Cour d’État de Bosnie Herzégovine, Vladimir Vukčević, Procureur de Serbie chargé des crimes de guerre, Kathryne Bomberger, directrice de la Commission internationale pour les personnes disparues, Nataša Kandić, qui représentait le projet RECOM, Ivo Komšić, maire de Sarajevo, ainsi que des ambassadeurs, des représentants d’ONG, des universitaires et d’autres partenaires en ex-Yougoslavie.

Sandra Orlović, directrice adjointe du Centre de droit humanitaire en Serbie, a donné l’image suivante de l’événement : « Cette conférence nous a donné l’occasion de discuter des attentes que suscite le Tribunal, et de nous demander dans quelle mesure il a permis à la société dans son ensemble, aux institutions et aux personnes, de faire face au passé et d’accepter les conséquences des crimes. »

La conférence, organisée par le Programme de sensibilisation du TPIY, a pu se tenir grâce aux généreuses contributions de l’Union européenne et des Gouvernements de la Suisse, du Luxembourg, des Pays-Bas et de la République de Corée, ainsi que de l’Open Society Justice Initiative.