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Un groupe de journalistes allemands en visite à l’antenne régionale du TPIY à Sarajevo

Sarajevo, le 1er mai 2014

Quinze membres du Club de la presse de Berlin, l’une des principales associations allemandes de journalistes, ont visité aujourd’hui l’antenne du TPIY à Sarajevo, dans le cadre d’un voyage en Bosnie Herzégovine et en Serbie. Ces représentants de la presse écrite et des médias électroniques allemands souhaitaient en savoir davantage sur le contexte politique et culturel au sein duquel opère l’antenne du TPIY en Bosnie Herzégovine.

Guenter Schweiger, représentant le Bureau du Procureur du Tribunal, a brossé un tableau général des activités du TPIY en Bosnie Herzégovine en mettant l’accent sur celles liées aux enquêtes relatives aux crimes de guerre et Almir Alić, représentant le Greffe, a présenté les activités de sensibilisation menées auprès des communautés locales dans le pays.

Les journalistes se sont montrés particulièrement enclins à comparer la situation de la société allemande après les procès de Nuremberg et celle des communautés de l’ex Yougoslavie, ainsi que la manière dont les deux groupes ont su se confronter au passé. Ils ont également souhaité connaître le degré réel de coopération entre les institutions gouvernementales de Bosnie Herzégovine et le Tribunal et les conséquences liées au refus de certains hommes politiques d’admettre les crimes de guerre pour les victimes de ces mêmes crimes.

Les visiteurs ont trouvé particulièrement intéressantes les expériences du Programme de sensibilisation destinées aux jeunes et ont convenu que c’est cette couche de la population qui pourrait participer le plus activement à l’acceptation du passé. Almir Alić a fait part aux journalistes des réactions encourageantes de certains lycéens qui ont bénéficié du projet éducatif pour la jeunesse du Programme de sensibilisation en Bosnie-Herzégovine. Il a expliqué que nombre d’entre eux étaient prêts à accepter la réalité des crimes commis par des membres de leur propre groupe ethnique, et qu’ils étaient fortement convaincus de la possibilité d’une réconciliation entre les communautés.