Site Internet consacré à l’héritage du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie

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Des étudiants suédois approfondissent leur connaissance du TPIY

Sarajevo, le 13 mai 2014

L’antenne de Sarajevo du TPIY a accueilli aujourd’hui un groupe de 25 étudiants suédois de la Société pour les affaires internationales de Göteborg (Utrikespolitiska Föreningen Göteborg). Almir Alić, représentant du TPIY en Bosnie Herzégovine, a présenté les travaux et les réalisations du Tribunal aux étudiants, ainsi que les activités du Programme de sensibilisation auprès des communautés locales, dans les pays de l’ex Yougoslavie. Son discours introductif a permis de lancer une discussion de deux heures, très animée.

Les échanges relatifs à la contribution du TPIY,premier tribunal international chargé de juger les crimes de guerre depuis ceux de Nuremberg et de Tokyo, à la justice internationale, a eu une résonance toute particulière pour Junya Murakami, une Japonaise, membre de la Societé pour les affaires internationales, qui a apporté son témoignage aux autres étudiants : « Les crimes de guerre de l’Armée impériale japonaise ont été oubliés, en particulier par les jeunes générations et les responsables politiques de droite. Cette rencontre est donc pour moi une occasion précieuse. Elle me rappelle l’importance d’affronter les crimes commis par mon peuple au cours de son histoire ».

Les étudiants ont été particulièrement sensibles aux descriptions de certains projets de sensibilisation, et ont affirmé qu’ils étaient convaincus que les jeunes, en ex Yougoslavie, portaient en eu la possibilité de contribuer de façon significative au processus d’acceptation du passé.

« J’ai beaucoup appris pendant cette présentation et je suis extrêmement reconnaissante au TPIY de déployer ces efforts de sensibilisation. Vous êtes manifestement passionné par votre travail et vous avez renforcé ma confiance en l’ONU en tant qu’organisation. Il est vrai que l’ONU est parfois critiqué, mais votre travail revêt une importance considérable! », a déclaré l’une des étudiantes, Eva Corjin.