Site Internet consacré à l’héritage du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie

Depuis la fermeture du TPIY le 31 décembre 2017, le Mécanisme alimente ce site Internet dans le cadre de sa mission visant à préserver et promouvoir l’héritage des Tribunaux pénaux internationaux.

 Consultez le site Internet du Mécanisme.

Des enseignants de la région en apprennent davantage sur le travail du Tribunal

Mostar |

Le second cycle de présentations organisé à l’intention des enseignants du lycée dans le cadre du projet « Historija, Istorija, Povijest — Lessons for Today » (Historija, Istorija, Povijest — des leçons pour aujourd’hui ou « Projet HIP ») s’est déroulé à Mostar, Bosnie-Herzégovine (BiH). Au total, 80 enseignants d’histoire venus de BiH, de Croatie, de Serbie et de l’ex‑République yougoslave de Macédoine ont pris part au séminaire de trois jours dont l’objectif était d’apprendre à développer l’esprit critique des élèves sur des questions sensibles liées aux conflits armés récents.

Au cours de deux séances de deux heures, Almir Alić, représentant du TPIY en BiH, a présenté aux enseignants le travail mené par le TPIY et le rôle important des procès pour crimes de guerre dans l’acceptation du passé. Les enseignants de l’ex‑Yougoslavie avaient envie d’en savoir davantage sur les expériences de travail du TPIY avec des élèves qui, bien que nés après les conflits armés, partagent le vécu des victimes au sein de leurs propres familles ou de la communauté. Les participants ont convenu qu’il était très important d’informer les élèves des faits établis par le TPIY, car, selon eux, ce n’est qu’en revisitant le passé au moyen d’un processus organisé que l’on peut être en mesure d’empêcher que de tels crimes ne se reproduisent.

Le Projet HIP est mis en œuvre par la Maison Anne Frank, en coopération avec des organisations partenaires de la région. Kerim Somun, coordonnateur du projet avec l’organisation non gouvernementale (ONG) Youth Initiative for Human Rights en BiH, a souligné l’importance de la coopération entre les ONG et le TPIY : « Il est très important de présenter le travail mené par le TPIY pour juger les affaires de crimes de guerre parce que c’est une façon de distinguer les conduites socialement acceptables de celles qui ne le sont pas, afin de pouvoir empêcher que de tels crimes ne se reproduisent et d’établir l’état de droit. »