Site Internet consacré à l’héritage du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie

Depuis la fermeture du TPIY le 31 décembre 2017, le Mécanisme alimente ce site Internet dans le cadre de sa mission visant à préserver et promouvoir l’héritage des Tribunaux pénaux internationaux.

 Consultez le site Internet du Mécanisme.

Le TPIY participe à une université d’été au Monténégro

Budva, 11 septembre 2013

Matthew Gillet, substitut du Procureur du TPIY, et Morgiana Brading, représentante du Programme de sensibilisation et du Greffe, se sont rendus à Budva (Monténégro) pour s’adresser à quelque 50 étudiants participant à l’université d’été sur les droits de l’homme, organisée par l’Institut Ludwig Boltzmann pour les droits de l’homme de Vienne dans le cadre du projet Straniak Academy for Democracy and Human Rights.

L’université d’été a réuni des étudiants de plusieurs pays différents, notamment de tous les pays de l’ex-Yougoslavie, de l’Allemagne, de la Hongrie et de l’Autriche. Morgiana Brading a d’abord fait une brève présentation sur le Tribunal, ses principales réalisations et sur la transition vers le Mécanisme pour les Tribunaux pénaux internationaux, puis Matthew Gillet a expliqué dans le détail l’interrogatoire et le contre-interrogatoire des témoins qui déposent devant le Tribunal.

Ces interventions ont été bien accueillies et ont donné lieu à une discussion animée et prolongée sur des sujets tels que l’entreprise criminelle commune et la responsabilité du supérieur hiérarchique. Les étudiants souhaitaient savoir comment peut être établie la participation d’une personne à une entreprise criminelle commune.

Pour clôturer, les échanges se sont orientés vers des sujets plus généraux et un étudiant a demandé aux intervenants si, à leurs yeux, le TPIY était une réussite.

Matthew Gillet a déclaré que si le TPIY n’était pas parfait, il constituait toutefois une réussite remarquable : « Il était très important que tout ce qui s’est passé [pendant le conflit des Balkans] soit porté devant un tribunal et que tout le monde puisse plaider sa cause », a-t-il déclaré aux étudiants.